
Tableau sonore qui a donné son nom à l’exposition. Cris de colère, de désespoir face aux violences subies par les femmes.
Détournement d’un tableau Le cri de Munch. Une vulve à la place du visage et des cris de femmes saisissant qui ressortent du vagin.
Le cri n’est jamais assez fort face à l’horreur.
Le cri des femmes a souvent été associé à l’hystérie, à la folie, à l’irrationnel. Il s’agit de revendiquer son droit à l’expression.
Le cri est aussi un moyen de traverser les traumatismes, de faire sortir de soi des émotions enfouies et refoulées.
Marie-Aude Cornu a été marquée par le concept de Syndrome de Stress Post-traumatique patriarcal. Elle s’est formée sur les violences sexuelles. Crier est un exutoire. Il faut montrer les faits, traverser l’horreur, pour en sortir.
Il est demandé aux femmes d’être discrètes, passives, de ne pas prendre trop de place, de subir. STOP.
