Qui suis-je ?

Marie-Aude Cornu, née en 1979, dans une famille d’agriculteurs en Bourgogne, a cherché dès son jeune âge à explorer d’autres horizons.  

Elle a depuis son adolescence été attirée par l’art et a cherché à comprendre cette humanité dont elle fait partie, mais qui l’étonne toujours. 

A Lyon, elle entame des études d’art qu’elle ne poursuit pas, puis de sociologie, d’anthropologie qui la mène en Afrique étudier des rituels funéraires traditionnels. 

Ecologiste, elle a coordonné une association citoyenne qui faisait de l’information critique sur les OGM, dans le but de sensibiliser la population aux enjeux de l’artificialisation du vivant. 

Sophrologue, elle a accompagné les personnes à mieux vivre et à gérer leur stress. 

Professionnelle de l’économie sociale et solidaire, elle a ensuite travaillé pour la promotion de l’agriculture biologique, de l’écomobilité. Aujourd’hui, elle est responsable administrative et financière d’une recyclerie, dont elle est une des membres fondateurices. 

L’expérience associative est un laboratoire de créativité, de développement local, de gouvernance partagée et de citoyenneté. Et l’expérience vécue en cercles de femmes, en thérapies et d’autres pratiques spirituelles contribuent à enrichir sa vision et sa créativité. 

Son engagement féministe est concomitant de son engagement écologiste (notamment au sein d’Extinction rébellion). Elle a toujours veillé à sa propre émancipation, et défendu un projet de société émancipateur et respectueux de la nature, mais ça n’est véritablement qu’en 2018, après une expérience d’empuissancement personnel qu’elle se définit féministe. Ecoféministe même. 

Elle vit dans la Drôme à Crest, en Biovallée. 

Aujourd’hui son projet artistique se rapproche de la démarche d’artistes telles que Zoe Leonard, Louise Bourgeois, Annette Messager, Niki de Saint-Phalle, Yoko Ono…

Autodidacte, elle a fait sa première exposition de peinture à l’huile en 2001, à 22 ans, d’une série de peintures abstraites où elle avait « tout donné » ! … à tel point que son inspiration a mis 15 ans à revenir sur les bords du littoral breton, sous forme d’aquarelles. Mais c’est une autre histoire…

Ce projet est hétéroclite du point de vue des techniques et sa forme est originale de par son ambition, sa taille et le traitement du propos. C’est le projet qui fait émerger l’artiste dans ce cas précis.